La loi du 11 février 2005 vise à améliorer l’accessibilité des personnes handicapées à la location.
La réglementation technique relative à l’accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées prise en application de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées est applicable depuis le 1er janvier 2007 aux bâtiments construits ou rénovés accueillant des établissements recevant du public ou des locaux d’habitation.
Pour les logements en location existants ne faisant pas l’objet de travaux de rénovation, les propriétaires bailleurs ne sont soumis à aucune obligation de mise en accessibilité, une démarche volontaire étant toujours possible.
L’obligation d’accessibilité porte sur le neuf
Seuls les bâtiments d’habitation neufs sont soumis à des obligations d’accessibilité. C’est dès la construction que sont pensés et prévus les aménagements et les prescriptions techniques propres à l’accessibilité, dans les parties communes ainsi que dans les logements.
Trois grands axes sont recherchés :
- L’accès au logement
- La circulation dans le logement
- L’usage facile des équipements du logement
💡 Au sens de la présente sous-section est considéré comme un bâtiment d’habitation collectif tout bâtiment dans lequel sont superposés, même partiellement, plus de deux logements distincts
Logements destinés à l’occupation temporaire ou saisonnière
Les dispositions, les aménagements et les équipements doivent assurer l’accessibilité des logements dans les bâtiments d’habitation collectifs de manière à permettre les visites et l’occupation des personnes handicapées.
Pour les maisons individuelles, elles doivent aussi respecter les normes d’accessibilité comme pour les bâtiments d’habitation collectifs.
Lorsque le projet comporte au moins 5 logements destinés à l’occupation temporaire ou saisonnière, une partie des logements doivent avoir des équipements supplémentaires permettant l’accès aux pièces de vie et un usage à leurs fonctions.
Logements situés dans un cadre bâti existant
Pour les travaux portant sur un bâtiment ou une partie de bâtiment d’habitation collectif existant, les travaux réalisés à l’intérieur des volumes existants doivent au minimum maintenir les conditions d’accès existantes. Pour les nouveaux volumes, ils doivent respecter les dispositions d’accessibilité dans les parties communes et dans les nouveaux logements.
Lorsque, à l’occasion de travaux de modification, d’extension ou changement de destination sur un bâtiment existant, le rapport du coût des travaux à la valeur du bâtiment est supérieur ou égal à 80%, des dispositions architecturales et les aménagements doivent respecter les normes prévues notamment sur les parties communes (même si elles ne font pas l’objets de travaux), les places de stationnements, les celliers et caves ou sont réalisés des travaux et enfin les logements ou sont réalisés les travaux.
Les dérogations
Il existe plusieurs motifs de dérogation, uniquement pour les BHC existants faisant l’objet de travaux et les bâtiments existants où sont créés des logements par changement de destination.
C’est la DDTM qui vérifie que la construction est en conformité avec la norme PMR.
Si des non conformités sont relevées vous avez 2 mois pour les corriger, et ce n’est pas toujours facile (voir impossible) . Il faut donc bien penser votre projet dès le départ et ne pas hésiter à demander conseil qui maîtrise le sujet.
Des aides sont possible sous certaines conditions avec “LES AIDES À LA RÉNOVATION DU LOGEMENT DE L’ANAH”
Pour obtenir toutes les informations nécessaires : http://www.accessibilite-batiment.fr/